Carte de Voeu
jeudi 31 décembre 2009
Bonne année révolutionnaire
Carte de Voeu
jeudi 24 décembre 2009
HEULIEZ emblématique d'une nouvelle démarche politique
samedi 19 décembre 2009
Le conseil général 86 fait-il sa révolution silencieuse ?
Un sacré coup de balai. Hier dans la même séance, le Conseil Général de la Vienne a décidé de couper les vivres à deux bidules lancés par J.P. Raffarin, le pôle MTA et la "Cité des Savoirs". Et s'est en même temps engagé dans le plan photovoltaïque du Conseil Régional, en approuvant la construction d'une unité de production d'électricité photovoltaïque sur le parking du Palais des Congrès du Futuroscope.
Le pôle MTA a-t-il servi un jour à quelque chose ? Faute de réponse à cette question, les conseilleurs généraux de la Vienne ont jeté l'éponge. En six ans d'existence, ce soi-disant "pôle de compétitivité" labellisé comme tel par protection spéciale de J. P. Raffarin (à l'époque premier ministre) n'a initié aucun projet industriel. Les recherches, si recherches il y a eu, ont servi essentiellement à Renault et à quelques grands équipementiers comme Valéo, qui n'ont pas hésité pour autant à faire disparaître New Fabris et à opérer des coupes sombres dans leurs effectifs en région, laissant des centaines de salariés sur le carreau.
En revanche, le pôle MTA a fait très fort en matière de communication. Tous les élus ont reçu ses luxueuses brochures, couvertes de photos de J.P. Raffarin et de D. Bussereau, dans le genre "ma binette partout". Les colloques organisés à grands frais, les salons où l'on se congratule n'ont abouti à rien, sauf à faire la pub de nos duettistes de l'UMP. Pas surprenant dans le fond puisque le directeur du développement choisi par le pole MTA a été pendant plusieurs années Dominique Clément, maire UMP de Saint-Benoît, dont on connait les talents de communicant.
Visiblement Claude Bertaud ne s'est pas beaucoup battu pour sauver MTA, dans l'incapacité qu'il était de convaincre non seulement son opposition, mais aussi sa propre majorité.
Reste maintenant à faire les comptes. Nous attendons un bilan complet, ce sera l'occasion d'une belle leçon raffarinesque de "nouvelle gouvernance". Et nous attendons aussi que J. P. Raffarin et D. Bussereau cessent de tirer à boulets rouges sur Heuliez, et au contraire appuient le Conseil Régional dans son plan de développement du véhicule électrique, en favorisant les commandes de l'Etat à Heuliez et à Eco&Mobilité.
dimanche 13 décembre 2009
En Poitou-Charentes le programme du PS est déjà une réalité
Les principales mesures reprises de l’expérience picto-charentaise portent sur les budgets participatifs, le pass-contraception, la construction de lycées Kyoto, la priorité à la croissance verte (la voiture électrique est prise en exemple), la conditionnalité des aides aux entreprises, les fonds d’investissement pour les PME, …
Les mesures déjà effectives :
1) Mise en place de fonds participatifs des habitants : mesure inspirée des BPL (budgets participatifs des lycées) créés en Poitou-Charentes
2) 300.000 contrats d’accès à la qualification pour les jeunes sortis du système scolaire sans qualification : déjà effectif en Poitou-Charentes notamment grâce aux dispositifs « tutorat tremplin bâtiment » et « engagement première chance ».
3) 200.000 contrats de continuité professionnelle : correspond à la GREF (garantie de ressources emploi-formation) et au CRSPP (contrat régional de sécurisation des parcours professionnels) expérimenté avec succès pour 220 salariés d’Heuliez
4) 100.000 entreprises nouvelles : le rythme est bien supérieur en Poitou-Charentes.Les 7500 Bourses Régionales désir d’Entreprendre extrapolées à l’échelle nationale font 250.000 entreprises supplémentaires !
5) 50.000 contrats d’appui et de développement pour les jeunes entreprises : effectif en Poitou-Charentes par le dispositif CORDEE (convention régionale de développement des entreprises et de l’emploi) et les outils d’aide à l’export, à la formation et les garanties d’emprunt. Sans compter l’année 2009, le Poitou-Charentes a passé 1317 contrats de ce type depuis 2004.
6) Création de fonds d’investissement pour les PME : fait en Poitou-Charentes avec la société de capital risque des éco-industrie (PCI), le fonds d’investissement de proximité Gallia, le dispositif d’épargne salariale avec Groupama, le Fonds de Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI) confié à Alto-Invest, et le fonds de développement de l’industrie photovoltaïque avec la Banque Européenne d’Investissement et le Crédit Agricole (200 M€).
7) Conditionnalité des aides aux entreprises : fait dès 2004 avec la Charte d’Engagements Réciproques
8) 3% du budget consacré à la recherche et à l’innovation : déjà effectif en Poitou-Charentes
9)Un pack pour l’autonomie des jeunes : la région Poitou-Charentes prend en charge le permis de conduire et la garantie locative pour les jeunes.
10) Droit à un séjour linguistique pour chaque lycéen : les « bourses de la découverte » en Poitou-Charentes concernent non seulement les lycéens, mais aussi les étudiants et les apprentis
11) Le pass contraception : inventé en Poitou-Charentes
12) Développement de l’équipement informatique des lycées : déjà un ordinateur pour 2 élèves en lycée professionnel en Poitou-Charentes
13) Gratuité des fournitures scolaires : l’équipement professionnel du lycéen est déjà pris en charge par la Région Poitou-Charentes
14) 50% de voyageurs en plus dans les TER : en Poitou-Charentes, entre 2004 et 2009, il y a eu 60% de passagers supplémentaires, pour une moyenne nationale de 30%
15) Un fonds de recherche-innovation : la région Poitou-Charentes est la première, et pou l’instant la seule région qui détient un portefeuille de brevets pour des produits écologiques innovants
16) Augmentation de 50% des budgets consacrés au développement des énergies renouvelables : cette priorité est absolue en Poitou-Charentes depuis 5 ans
17) La généralisation des éco-bâtiments : Poitou-Charentes a fait le premier lycée 100% énergies et tout financement régional est conditionné à l’atteinte des meilleures performances environnementales
18) Accompagner les agriculteurs : en Poitou-Charentes, la politique agricole a été orientée dès le début du mandat vers le soutien à l’agriculture biologique et un plan de développement de l’alimentaire biologique par filières est lancé
19) Droit à la santé sur tous les territoires : la région Poitou-Charentes a lancé les maisons médicales et les stages en milieu rural pour les étudiants en médecine
20) Plus de moyens pour la formation des professions paramédicales : la région Poitou-Charentes a fait d’importants efforts dans ce domaine
21) Développer la construction de logements : la région est cofondatrice de l’Etablissement Public Foncier Régional, elle est devenue la principale bailleuse de fonds de la construction de logements sociaux dans de nombreuses opérations
22) Faire baisser les charges de chauffage : la région a signé avec les organismes HLM un contrat portant sur la rénovation thermique de 8500 logements sociaux d’ici 2013
23) Soutien aux associations : la région soutient de nombreuses associations délaissées par le gouvernement, notamment par le biais des emplois tremplins associatifs
Les mesures en cours de mise en œuvre
- Accès au cartable numérique pour les lycéens et apprentis
- Plafonnement du cout de l’abonnement TER domicile-travail à 1€ par trajet
Une mesure non effective sous la forme annoncée par le PS
- une mission régionale de lutte contre les discriminations : elle n’existe pas sous cette forme, mais en revanche la région Poitou-Charentes aide le monde associatif et les collectivités locales qui se mobilisent sur ce point. De plus elle a lancé un agenda 22 en faveur des personnes en situation de handicap, particulièrement concernées par les discriminations.
La Région Poitou-Charentes est donc une bonne élève de la classe PS. D’autant plus que tout cela a été fait depuis 2005 sans augmentation ni des impôts ni des taxes sur les carburants (TIPP). Forts de cette avance, nous pourrons aller plus loin, beaucoup plus loin !
En savoir plus sur le programme du PS pour les régionales : http://www.lesregionsquonaime.fr/le-contrat-socialiste-pour-nos-regions
dimanche 29 novembre 2009
Jean-Pierre Raffarin aigri et haineux
Comment peut-on à ce point dénigrer sa propre région ? Comment peut-on condamner par avance les 660 salariés de l’entreprise Heuliez, qui s’est relancée en s’appuyant sur les initiatives du Conseil Régional ? A croire qu'un échec serait souhaité... Comment peut-on tenir pour quantité négligeable les 600 PME qui ont rejoint le Pole Régional des Eco-Industries, créant et maintenant des centaines d’emplois dans les secteurs en croissance que sont les énergies renouvelables, les éco-matériaux, l’éco-construction et la mobilité propre ? C’est une pitoyable entrée en campagne que vient de faire Jean-Pierre Raffarin.
Est-il acceptable de ramener le débat électoral à des attaques personnelles contre la Présidente du Conseil Régional ? Aveuglé par la haine, M. Raffarin ne voit pas la multitude des liens nouveaux que le Conseil Régional a tissés avec les territoires et les acteurs économiques et sociaux : contrats régionaux de développement durable, coopérations avec les communautés de communes et d’agglomération pour le développement économique (95% des territoires ont conventionné), plan de soutien à l’artisanat, plan de lutte contre la crise élaboré avec les partenaires sociaux, et bien d’autres encore dans tous les champs de compétence de la Région. Difficile à admettre pour celui qui avait enfermé la région dans un système clientéliste sans stratégie ni priorités.
Comment peut-on sans cesse mentir ? Non, la dette régionale n’a pas augmenté, c’est sous la présidence Raffarin qu’elle a explosé, et sous celle de Ségolène Royal qu’elle a été contenue au niveau de 2004. Tout comme il est incontestable que les taux d’imposition n’ont pas augmenté depuis 2005. Tout comme il est clair que la nouvelle majorité a développé une politique forte en direction de la population : gratuité de l’éducation, aides aux choix éco-citoyens, soutien aux salariés frappés par les licenciements, etc… Jean-Pierre Raffarin espère que seuls les enjeux nationaux compteront dans l’élection. Pas étonnant, car si l’on compare sa gestion passée avec celle de Ségolène Royal, ça va être très dur pour lui.
jeudi 19 novembre 2009
Le véhicule électrique à 5000 € est une réalité
dimanche 15 novembre 2009
Comment se procurer le livre
dimanche 8 novembre 2009
SIPEA lauréate du Palmarès National Eco-construction
Une grande fierté pour SIPEA Habitat, organisme poitevin de logement social : son projet d'aménagement d'un écoquartier sur le site du Moulin Apparent, à Poitiers, est lauréat du concours national créé par le Ministère de l'Equipement et du Développement Durable.
En quoi ce quartier est-il plus écologique ? D'abord par la volonté d'agir. En 2007, le terrain d'accès devait être vendu par la Ville à un promoteur privé, Nexity. J'étais intervenu à l'époque pour faire en sorte que Sipéa puisse réaliser cette opération. Ensuite des négociations foncières ont été engagées avec EDF pour étendre l'emprise du projet. Les négociations sont en cours avec d'autres propriétaires privés pour acquérir l'ensemble du site.
La Maison de la Formation, voisine du projet, a accepté l'idée de partager son parking pour éviter de consommer trop d'espace pour les voitures. Des portiques photovoltaïques sont prévus pour abriter les automobiles.
L'architecte missionné par SIPEA, M. Gautier, et le bureau d'études de M. Nicollet ont innové en faisant appel aux ressources propres du terrain (matériaux calcaires, bois...) et en imaginant un système d'ascenseur autonome en énergie pour rejoindre la vallée du Clain. Un ensemble de 100 logements BBC (bâtiment basse consommation) ou BEPOS (bâtiment à énergie positive) est prévu, dans une mixité de locatif et d'accession.
Le quartier sera bien desservi par les transports en commun, par le bas (route de Paris) et le haut (futur busway).
dimanche 1 novembre 2009
Le patron des HLM félicite la Région
mercredi 28 octobre 2009
LGV Poitiers-Limoges : prenons le temps d'un débat
L'accélération donnée au dossier en l'intégrant dans le projet de ligne Sud Europe Atlantique, en juillet 2009, a concouru à prendre de court élus et habitants.
Alors, que faire ? Passer en force ? Ce ne serait pas la première fois, mais il est-ce une pratique qui peut encore exister au 21° siècle ? Face aux choix souvent cornéliens que nous imposent la survie de la planète, ne faut-il pas rechercher au contraire une sorte de contrat social librement accepté, où chacun consent un sacrifice individuel au nom de l'intérêt général, y compris celui des générations futures ?
Pour qu'un tel contrat existe, il faut aller au delà des réunions d'information, comme celle qui a été tenue hier soir (merci à RFF de l'avoir organisée, elle était intéressante mais ne répondait pas à la question de la pertinence du choix effectué).
Il faut aller au delà aussi du débat participatif que nous avons organisé au Conseil Régional, très déséquilibré par l'absence de RFF (le Préfet en ayant refusé la venue).
Des méthodes existent : les conférences de consensus par exemple. Supposons que soient "enfermés" pendant trois jours un groupe de 30 ou 40 citoyens tirés au sort devant huissier. Que viennent devant ce groupe les tenants des deux partis. Que ce groupe travaille avec l'aide d'experts indépendants qui apportent les explications techniques et vérifient les arguments des uns et des autres. Qu'il aide à élaborer différentes alternatives et qu'ils les évaluent tour à tour.
Supposons qu'à l'issue de ces trois jours, après avoir délibéré, le groupe délivre un message aux habitants de Poitou-Charentes. La position prise dans ce cas sera forte d'une grande crédibilité et d'une forte légitimité.
Ne pouvons-nous pas prendre le temps de ce débat (quatre à six mois) ?
En démocratie, la mesure la plus juste n'a de vraie valeur que si elle est partagée.
vendredi 23 octobre 2009
Bravo à la commune de Saint-Sauvant
Saint-Sauvant prépare une nouvelle opération, intercommunale cette fois, avec un réseau de chauffage bois. 21 logements existants seront raccordés en plus des bâtiments communaux.
La commune répond régulièrement aux appels à projets de la Région et bénéficie des aides régionales.
lundi 19 octobre 2009
Croissance verte ? Qu'entendez-vous par là ?
L'échange qui a eu lieu ce lundi avec les membres du conseil de développement de la CAP montre toute l'importance des mots. Par exemple, le mot "croissance" choque certains participants, visiblement par sa connotation "30 glorieuses", "gaspillage de ressources", "société de consommation à outrance".
Alors la croissance verte, un oxymore ? Pas si vite, nous avons encore besoin de croissance dans un monde aussi inégalitaire. Sinon, nous risquons de figer pour longtemps les scandaleuses inégalités existantes entre les gens, entre les territoires, entre le Nord et le Sud.
La croissance verte est fondamentalement différente. C'est en étant économe en ressources naturelles, en étant attentive à la préservation de la planète, qu'elle crée de la richesse.
Elle ne se mesure pas avec le PIB, mais plutôt avec des indices de développement humain intégrant le bien-être individuel et collectif.
Elle crée des emplois de qualité, dans des entreprises soucieuses de leur responsabilité sociale et environnementale.
Exemple en région : le plan photovoltaïque régional a attiré l'entreprise Solaire Direct, qui se veut un exemple d'intégration sociale et territoriale sur le bassin de Chatellerault.
Les emplois générés par la croissance verte prennent le relais des emplois perdus dans l'industrie traditionnelle. Chaque entreprise, chaque filière doit faire sa mutation. Toutes les entreprises, quel que soit les secteurs d'activité, ont leur chance si elles se positionnent sur ces nouveaux marchés.
Jean-François Macaire
dimanche 18 octobre 2009
Qui veut casser l'image de Poitiers ?
Les évènements se succèdent. Samedi 17 octobre, nous avons assisté à une provocation policière au sein même de la manifestation de soutien aux familles de Jean-Salvy et Samuel, deux étudiants emprisonnés à la suite des violences du 10 octobre, et qui sont innocents aux yeux des témoins, de leur famille et de leurs amis.
Pourquoi cette intervention policière ? Qui était menacé par qui dans ce rassemblement on ne peut plus pacifique ? Qui veut ternir l'image de Poitiers, cette ville humaniste qui puise dans son passé la force de l'innovation sociale ? Veut-on effacer l'oeuvre de Jacques Santrot, Georges Charbonnier, Jean-François Robin, Jean-Luc Gaboreau, Hubert et Marianne Dujardin et bien d'autres acteurs qui ont permis que cette réalité existe ?
Encore une fois, qui a envoyé les casseurs le 10 octobre ? Et pourquoi à Poitiers ?
Soyons plus que jamais vigilants.
Jean-François Macaire
samedi 3 octobre 2009
dimanche 20 septembre 2009
J'ai vécu une révolution silencieuse
Elu en mars 2004 dans l’équipe de Ségolène Royal au conseil régional Poitou- Charentes, j’ai vécu une révolution silencieuse.
Une révolution car ce qui a été fait ne ressemble pas à ce qui se fait généralement dans les collectivités territoriales, au moins d’après ce que j’en sais après de longues années d’expérience dans ce secteur.
Silencieuse parce que paradoxalement on a très peu parlé des actions conduites par le Conseil Régional depuis 2004. La personnalité et le parcours de la Présidente ont offert bien d’autres angles rédactionnels aux médias nationaux. Et la Région apparaît bien éloignée du quotidien de nos villes et de nos villages pour les rédactions départementales de la presse quotidienne régionale. A tort, sans doute, mais c’est ainsi.
Quand, à l’occasion de réunions publiques, j’ai eu la chance de disposer de quelques minutes pour parler de la politique régionale, on m’a dit invariablement : « Nous ne savions pas tout cela ! Cela n’a été dit nulle part ! Il faudrait l'écrire ».
Passe l’été et quelques problèmes lombaires qui m’ont incité à rester près de mon ordinateur, et voici l’écrit en question. Une petite centaine de pages pour expliquer ce qui a changé, dans les principes, dans les actions, dans les méthodes, dans la façon de faire les choix.
J’ai écrit ces lignes depuis mon propre angle de vue. En tant que vice-président chargé successivement de l’enseignement supérieur et de la recherche, puis de l’économie (succédant à Jean Grellier en juillet 2007), j’ai principalement puisé mon inspiration dans ces deux domaines. Mais j’ai quand même élargi mon propos autant que possible, car cette révolution silencieuse a traversé tous les secteurs d’intervention de la Région.
Ces innovations ne sont pas tombées du ciel. Elles portent la marque d’une personnalité politique exceptionnelle, Ségolène Royal. Elles sont la traduction dans les politiques publiques d’un nouveau regard porté sur l’économie, sur la société, sur le monde, et sur la politique. Et le résultat d’un volontarisme politique inexorable. A cet égard, elles constituent un matériau utile en ces temps de rénovation à gauche.