dimanche 20 septembre 2009

J'ai vécu une révolution silencieuse




Elu en mars 2004 dans l’équipe de Ségolène Royal au conseil régional Poitou- Charentes, j’ai vécu une révolution silencieuse.

Une révolution car ce qui a été fait ne ressemble pas à ce qui se fait généralement dans les collectivités territoriales, au moins d’après ce que j’en sais après de longues années d’expérience dans ce secteur.

Silencieuse parce que paradoxalement on a très peu parlé des actions conduites par le Conseil Régional depuis 2004. La personnalité et le parcours de la Présidente ont offert bien d’autres angles rédactionnels aux médias nationaux. Et la Région apparaît bien éloignée du quotidien de nos villes et de nos villages pour les rédactions départementales de la presse quotidienne régionale. A tort, sans doute, mais c’est ainsi.

Quand, à l’occasion de réunions publiques, j’ai eu la chance de disposer de quelques minutes pour parler de la politique régionale, on m’a dit invariablement : « Nous ne savions pas tout cela ! Cela n’a été dit nulle part ! Il faudrait l'écrire ».

Passe l’été et quelques problèmes lombaires qui m’ont incité à rester près de mon ordinateur, et voici l’écrit en question. Une petite centaine de pages pour expliquer ce qui a changé, dans les principes, dans les actions, dans les méthodes, dans la façon de faire les choix.

J’ai écrit ces lignes depuis mon propre angle de vue. En tant que vice-président chargé successivement de l’enseignement supérieur et de la recherche, puis de l’économie (succédant à Jean Grellier en juillet 2007), j’ai principalement puisé mon inspiration dans ces deux domaines. Mais j’ai quand même élargi mon propos autant que possible, car cette révolution silencieuse a traversé tous les secteurs d’intervention de la Région.

Ces innovations ne sont pas tombées du ciel. Elles portent la marque d’une personnalité politique exceptionnelle, Ségolène Royal. Elles sont la traduction dans les politiques publiques d’un nouveau regard porté sur l’économie, sur la société, sur le monde, et sur la politique. Et le résultat d’un volontarisme politique inexorable. A cet égard, elles constituent un matériau utile en ces temps de rénovation à gauche.