Les locataires de trois immeubles du quartier des Couronneries, à Poitiers, bénéficient d'un service nouveau : le dispositif Easygreen leur permet de mieux suivre leurs propres consommations et donc de faire des économies. Une association de jeunes bénévoles assure l'accompagnement avec les bailleurs sociaux.
Trois organismes de logement social - Logiparc, Sipéa, Habitat 86 -ont répondu à l'appel d'offres de la Région sur l'intelligence numérique dans les logements. Dans 200 des 2000 logements déjà équipés du courant porteur en ligne, ils ont installé un "pilote" permettant de suivre dans le détail les consommations d'électricité, d'eau froide et d'eau chaude. Les locataires reçoivent ces informations en temsp réel et peuvent ainsi adapter leur habitudes de vie, afin de dépenser moins.
Pour faciliter l'usage de ce nouvel outil, s'agissant parfois de populations fragiles ou vieillissantes, il a été fait appel à une association d'étudiants bénévoles, l'AFEV. Les étudiants (principalement des étudiantes) vivent en colocation dans l'immeuble et assurent l'accompagnement des familles à domicile, en même temps qu'ils aident aux devoirs des enfants ou aux démarches administratives.
Les premiers résultats sont encourageants. Les techniciens considèrent qu'une famille de 2 enfants qui réussit à optimiser sa consommation peut économiser jusqu'à 270 € par an.
Côté bailleur, ce dispositif permet également de faire des progrès dans la gestion des réseaux et particulièrement de mieux controler la réalité de la prestation de chauffage urbain, qui manque bien souvent de transparence.
samedi 11 septembre 2010
jeudi 15 juillet 2010
Poitou-Charentes séduit les opérateurs du photovoltaïque
Lancé en février 2009, le plan solaire régional a bien démarré, comme en témoigne la Directrice Marketing d'Evasol, l'un des leaders de l'installation photovoltaïque en France.
A la question : pourquoi la région Poitou-Charentes a-t-elle un potentiel photovoltaïque, Corentine Holdsworth répond : d'abord, l'ensoleillement, ensuite la volonté politique de Ségolène Royal, présidente de Région, enfin les effets d'entrainement du plan régional qui est accompagné par de nombreuses collectivités locales en région.
On peut lire son interview dans Ecoveille : http://ecoveillepc.actufax.fr/fichiers/pdf_newsletter/Ecoveille2010-07-15.pdf
Le plan solaire régional porte ses fruits. 10,8 Mwc étaient déjà installés et raccordés fin 2009 et les installations continuent sur le même rythme.
Voici les chiffres publiés par l'Agence Régionale d'Evaluation Environnement-Climat : http://www.arecpc.com/Energie/RepereChiffrePV_4eme_tri_2009v0.pdf
Les emplois générés sont nombreux. Outre l'installation d'une unité d'encapsulage de panneaux photovoltaïques par Solaire Direct à Chatellerault, il y a aussi de nombreux nouveaux acteurs dans l'ingéniérie, l'installation et la maintenance. Des tiers investisseurs comme la SCIC Poitou-Charentes Energies Renouvelables et Sergies sont également très présents.
Un élément parmi d'autres, mais très important, de la croissance verte en région.
jeudi 8 juillet 2010
la mobilité propre tire l'industrie régionale
Le projet "véhicule électrique régional" lancé en janvier 2008 par Ségolène Royal porte ses fruits en ce début d'été : sept industriels s'y sont engagés. D'autres se préparent...
Commençons par les voitures électriques. "Ca ne marchera pas", disait -hélas- M. Raffarin en octobre dernier. Il aura fallu deux ans pour que les experts de Bercy admettent que la voiture électrique a un avenir, après avoir tenté de démontrer le contraire par a + b. Bien qu'elle n'ait pas reçu l'argent promis par MM. Chatel et Estrosi, l'entreprise Heuliez a tenu un an avec pour seul capital les 5 millions d'€ versés par la Région. L'activité ne s'est jamais arrétée, elle repart de plus belle après la reprise par BGI et les allemands de ConEnergie. La belle "Mia" (ex-Friendly) sera commercialisée au printemps prochain.
La PME chauvinoise Eco&Mobilité, de son côté, connait une croissance rapide en exploitant des "niches" : véhicules de collectivité, véhicules de loisirs... Elle envisage une implantation dans le bassin d'emploi sinistré de Châtellerault, pour y produire plusieurs milliers de véhicules par an.
Où brancher ces véhicules ? Une première réponse est apportée par la saintaise Saintronic, qui a développé un modèle de borne de recharge expérimenté chez Decathlon à Saintes.
Et la firme Schneider Electric n'est pas en reste. Elle a décidé de localiser son centre mondial de développement et de production de coffrets de recharge pour véhicules électriques à Angoulème.
La SAFT a ouvert fin 2007 un pilote de fabrication de batteries lithium-ion à Angoulème. Aujourd'hui le marché démarre et les perspectives sont bonnes.
Leroy-Somer fabrique des moteurs pour les véhicules électriques et les éoliennes. Ces deux activités contituent un relais de croissance indispensable qui conforte l'implantation charentaise de cette firme.
Leroy-Somer et Saft sont les deux "parrains" industriels des trois jeunes créateurs d'EZ Wheel, qui révolutionnent la mobilité avec la roue électrique qui intègre dans son moyeu moteur et batteries. EZ Wheel a reçu l'aide décisive de la Région dès 2009. Le développement industriel va démarrer avec l'aide de l'outil régional de capital risque, PCI.
D'autres entreprises se joignent au mouvement : Satéco (Mirebeau) construit des chassis pour les véhicules électriques, 5MC et Futuramat travaillent sur les nouveaux matériaux (en liaison avec la société d'économie mixte régionale Valagro Carbone Renouvelable), de nombreux sous-traitants sont concernés.
Un appel en 2008, des résultats en 2010. La mutation écologique de l'industrie régionale est en marche. Dans cette filière et dans bien d'autres : écomatériaux, déchets industriels, énergies renouvelables -solaire photovoltaïque, biomasse - écoconstruction, écorénovation, efficacité énergétique, agroalimentaire, aéronautique, ferroviaire, nautisme, etc...
lundi 24 mai 2010
Retraites : une évidence en trompe l'oeil
La lecture arithmétique de la question des retraites occulte des réalités moins faciles à mettre en équation, mais pourtant cruciales pour notre avenir.
Autrefois, quand on quittait la vie active, on se sentait usé et on entrait sans transition dans la vieillesse.. La retraite à 60 ans a ouvert dans nos vies un nouvel âge : celui qui permet de faire ce que l’on n’a pas pu faire auparavant, tout en étant valide encore pour quelques années.
A quoi les retraités consacrent-ils ce temps conquis ? A s’occuper d’eux-mêmes, certes, voyager, lire, jardiner… Mais aussi à s’occuper des autres. Les bénévoles associatifs sont très majoritairement sexagénaires. Beaucoup de sexagénaires sont en charge de parents très âgés. Les grands parents disponibles sont autant de solutions de substitution pour la garde des petits enfants. Et que serait le bénévolat associatif sans les jeunes retraités ?
30 ans ont passé depuis l’avènement de la retraite à 60 ans et la société en a profité pour s’organiser. Aussi retarder les départs aura de ce point de vue un coût non négligeable qui n’est jamais pris en compte dans les calculs. Les collectivités locales pourront-elles pallier le recul du bénévolat familial et associatif en développant des services professionnalisés ? Qui pourra payer ces services ? En cherchant à équilibrer le compte retraites, on va déséquilibrer d’autres comptes sociaux.
Retarder le départ à la retraite comporte aussi un autre inconvénient : celui de retarder d’autant l’entrée des jeunes dans la vie active. Cela sera mécanique dans le secteur public, d’autant plus si la moitié des départs ne sont pas remplacés. Dans le privé, les entreprises savent trouver des moyens de « se débarrasser » des plus âgés. Mais on verra augmenter le chômage des seniors et on risque une perte de compétitivité si les nouvelles générations sont moins facilement intégrées. Et l’objectif d’augmenter les recettes de cotisations retraites ne sera pas atteint si le nombre de cotisants reste le même.
Les défis sont immenses et complexes. A vouloir les relever par compartiment, nous risquons de nous enfoncer en peu plus. La question des retraites ne peut pas être dissociée de la vision de notre avenir économique. A l’évidence, le modèle tout-libéral ne fonctionne plus. Il faut réinventer une nouveau modèle économique, dont les critères ne soient pas seulement économiques mais aussi écologiques et sociaux. Dans ce modèle, le bénévolat et l’organisation de proximité joue un rôle fondamental. Et les jeunes retraités y ont une place irremplaçable.
Autrefois, quand on quittait la vie active, on se sentait usé et on entrait sans transition dans la vieillesse.. La retraite à 60 ans a ouvert dans nos vies un nouvel âge : celui qui permet de faire ce que l’on n’a pas pu faire auparavant, tout en étant valide encore pour quelques années.
A quoi les retraités consacrent-ils ce temps conquis ? A s’occuper d’eux-mêmes, certes, voyager, lire, jardiner… Mais aussi à s’occuper des autres. Les bénévoles associatifs sont très majoritairement sexagénaires. Beaucoup de sexagénaires sont en charge de parents très âgés. Les grands parents disponibles sont autant de solutions de substitution pour la garde des petits enfants. Et que serait le bénévolat associatif sans les jeunes retraités ?
30 ans ont passé depuis l’avènement de la retraite à 60 ans et la société en a profité pour s’organiser. Aussi retarder les départs aura de ce point de vue un coût non négligeable qui n’est jamais pris en compte dans les calculs. Les collectivités locales pourront-elles pallier le recul du bénévolat familial et associatif en développant des services professionnalisés ? Qui pourra payer ces services ? En cherchant à équilibrer le compte retraites, on va déséquilibrer d’autres comptes sociaux.
Retarder le départ à la retraite comporte aussi un autre inconvénient : celui de retarder d’autant l’entrée des jeunes dans la vie active. Cela sera mécanique dans le secteur public, d’autant plus si la moitié des départs ne sont pas remplacés. Dans le privé, les entreprises savent trouver des moyens de « se débarrasser » des plus âgés. Mais on verra augmenter le chômage des seniors et on risque une perte de compétitivité si les nouvelles générations sont moins facilement intégrées. Et l’objectif d’augmenter les recettes de cotisations retraites ne sera pas atteint si le nombre de cotisants reste le même.
Les défis sont immenses et complexes. A vouloir les relever par compartiment, nous risquons de nous enfoncer en peu plus. La question des retraites ne peut pas être dissociée de la vision de notre avenir économique. A l’évidence, le modèle tout-libéral ne fonctionne plus. Il faut réinventer une nouveau modèle économique, dont les critères ne soient pas seulement économiques mais aussi écologiques et sociaux. Dans ce modèle, le bénévolat et l’organisation de proximité joue un rôle fondamental. Et les jeunes retraités y ont une place irremplaçable.
mercredi 28 avril 2010
SIPEA reçoit le label européen Discerno
La société d'économie mixte SIPEA Habitat est en Poitou-Charentes la première entreprise de service public labellisée Discerno, une distinction remise par les autorités européennes au titre de la "responsabilité sociétale de l'entreprise".
In english "CSR : corporate social responsability", le RSE commence à faire école dans le monde entrepreneurial. De quoi s'agit-il ? Tout simplement de l'attention portée par l'entreprise à son environnement humain et naturel. En effet l'entreprise a un impact important sur son territoire, par le biais de l'emploi qu'elle génère, de la formation qu'elle dispense. Et aussi par le bien-être ou le mal-être qu'elle produit autour d'elle : par exemple sponsoring sportif, mécénat, insertion pour le positif, pollution, déchets non traités, nuisances, pour le négatif.
La responsabilité sociétale consiste à intégrer toutes ces dimensions dans le projet stratégique et la vie quotidienne de l'entreprise. Sipéa a été distinguée non seulement pour le travail social qui est son coeur de métier, mais surtout pour les avancées environnementales de son propre siège social et la façon dont il s'est inséré dans son quartier. Et aussi pour les efforts faits au quotidien par son personnel pour consommer moins d'énergie, produire moins de déchets, bref, avoir une empreinte écologique réduite.
Le RSE est à rapprocher d'autres concepts, comme la "performance globale" promue par le Centre des Jeunes Dirigeants, ou la compétitivité sociale et écologique, une notion nouvelle portée par le Conseil Régional à travers les conventions de conversion sociale et écologique proposées au PME de Poitou-Charentes.
Au niveau national, aucune entreprise de logement social n'avait reçu ce label jusqu'à présent. Sipéa l'a reçu lors d'une cérémonie à la Bibliothèque Solvay de Bruxelles, à deux pas du siège de l'Union Européenne, le 26 avril, parmi 16 autres lauréats venus notamment de France, d'Allemagne et d'Italie.
dimanche 18 avril 2010
Pas d'écologie sans démocratie
Après avoir essuyé la terrible tempête Xintia, les habitants du littoral charentais et vendéen doivent maintenant subir la logique technocratique de l’Etat. Le gouvernement, pas forcément fier d’avoir laissé les digues à l’abandon, pense se rattraper en décidant unilatéralement de rayer de la carte un certain nombre d’habitations et obliger leurs occupants au départ. Plus étonnant : cette brutalité trouve écho auprès de la secrétaire nationale des Verts !
La protection des populations peut-elle sérieusement s’organiser sans le concours des élus et des habitants ? Quelle menace imminente impose-t-elle des décisions si brutales et si hâtives ?
Alors qu’elle devrait ouvrir des perspectives heureuses pour construire une société plus juste et plus humaine, l’écologie est encore une fois instrumentalisée pour justifier des décisions injustes et contestables. Vu de Paris, c’est la vision technocratique qui prévaut. En revanche, sur le terrain il en va différemment. Active dès le lendemain de la tempête pour venir en aide concrètement aux sinistrés, Ségolène Royal a partagé les réalités vécues par les populations. Elle a mesuré le choc que constituait la « double peine » de l’injonction du départ, alors que la véritable urgence se situe dans la résolution des problèmes quotidiens, logement, transport, reconstitution des biens détruits. C’est forte de cette proximité que Ségolène Royal appuie les démarches des élus et des riverains qui peinent à se faire entendre, face à un oukase présidentiel relayé par un gouvernement aux ordres.
De l’avis général, toutes tendances politiques confondues, la réactivité de la Région Poitou-Charentes a été très appréciée par les élus et les habitants. Au-delà de l’aide matérielle et psychologique, notre rôle d’élus régionaux est aujourd’hui de rester à l’écoute de la population et de peser pour que soient prises des mesures ambitieuses de protection civile et de préservation du littoral en adéquation avec la situation réelle, dans le cadre d’une concertation avec l’ensemble des acteurs concernés.
samedi 27 mars 2010
En route pour de nouvelles avancées régionales
Après ces élections régionales, qui ont vu les avancées de la "révolution silencieuse" largement approuvées par les électeurs, c'est reparti pour 4 ans.
Cette campagne a permis de mieux faire connaitre ce qui a été fait depuis 2004 en Poitou-Charentes. Le bonus obtenu par Ségolène Royal par rapport à la plupart des autres régions est lié à ce bilan à la fois innovant, solide et prometteur.
Il y a eu beaucoup d'abstention, beaucoup trop. Inutile de stigmatiser les abstentionnistes, qui souvent sont tout simplement désabusés, voire désespérés. Une seule façon de faire revenir les Français aux urnes : la politique par la preuve.
Une nouvelle phase s'ouvre, après les expérimentations, nous allons généraliser ce qui marche bien : la croissance verte, les nouvelles formes d'économie solidaire, les aides à l'entreprenariat, pour ne prendre que le volet économique. Rendez-vous sur ce blog pour évoquer pour chacune des étapes, les succès, les obstacles, les espoirs.
mercredi 3 mars 2010
Augmenter la surface agricole exploitée en bio.
L’objectif est largement partagé, mais les choses bougent lentement. Ce ne sont pas les bonnes intentions du Grenelle de l’Environnement ni le déploiement de banderoles devant les porcheries qui permettront d’augmenter la surface agricole régionale exploitée en bio. Si l’on veut que les agriculteurs se convertissent au bio, il faut leur assurer un revenu durable et décent. C’est-à-dire le contraire de ce qui prévaut actuellement pour les éleveurs laitiers.
La proposition de Ségolène Royal : structurer des filières 100% régionales et orienter la demande de la restauration collective vers les produits alimentaires biologiques régionaux. La Région s’est investi dans ce projet et d’ores-et-déjà, une première filière s’organise : dès 21010, les céréaliers biologiques vont construire à Saint-Jean d’Angély des silos spécifiques, des minotiers vont adapter leur outil de travail, et une grande entreprise rochelaise, Léa Nature, produira à partir des farines bio des biscuits, des pâtes et des petits-déjeuners » bios.
Des filières similaires se mettent en place progressivement dans la viande, les fruits et légumes, les jus de fruits, les vins, les produits laitiers, en réponse à un appel à projet lancé par le Conseil Régional. Ce dernier a voté un certain nombre d’aides financières aux entreprises concernées.
D’ici deux ou trois ans, les cantines seront fournies en produits régionaux bio et les distributeurs pourront proposer durablement aux consommateurs des produits bio 100 % Poitou-Charentes. De nombreux emplois seront créés dans cette filière, et les flux ainsi générés constitueront un appel d’air pour les agriculteurs qui verront là l’opportunité d’une conversion à une agriculture complètement respectueuse de l’environnement.
dimanche 28 février 2010
Inédit : une réunion politique dans une usine
Sylvie Pailler, conseillère municipale de Chauvigny, et colistière de Ségolène Royal, lance une invitation peu commune : un atelier participatif dans une usine.
Symbole d'une campagne pas classique, l'atelier participatif du canton de Chauvigny aura lieu le jeudi 4 mars dans l'usine d'Eco&Mobilité, zone d'activité du Peuron. A partir de 18h, chacun pourra visiter cette PME qui a été à la pointe du projet "véhicule électrique régional" lancé par la Présidente de Région le 15 janvier 2008.
Le chef d'entreprise Eric Llinares, et son fils Oscar, ont conçu et développé toute une gamme de véhicules électriques, le Pélican (véhicule de voirie), la Simplicity (petite 4 places), le Simply Up (pick up utilitaire), notamment. Les deux premiers sont actuellement en production sur les chaines d'Heuliez.
L'occasion de parler politique autrement : toucher du doigt les enjeux et le potentiel de la croissance verte, dont Ségolène Royal a fait l'axe stratégique principal du développement économique du Poitou-Charentes. 18h : visite de l'entreprise. 20h : débat avec Jean-Michel Clément, député, Eric Llinares, chef de l'entreprise, et les candidat(e)s aux élections régionales notamment Sylvie Pailler, Reine-Marie Delage-Waszac et votre serviteur.
A ne pas manquer !
En savoir plus : http://www.eco-mobilite.com/nouveau/
mercredi 24 février 2010
Isoler son logement : un geste simple à généraliser
Colette et Jean-François Larrouy habitent rue de Bel Air à Poitiers. Ils viennent d'investir 15.000 € pour isoler leur pavillon et l'équiper d'une ventilation double flux. Gain d'énergie attendu : 50 %.
C'est ce geste là que le Conseil Régional entend généraliser. D'abord en créant les conditions financières favorables : le crédit à taux zéro "énergie verte" proposé par la Région via le Crédit Mutuel et le Crédit Agricole favorise ce financement pour les ménages moyens et modestes. Ensuite en soutenant la filière : installateurs, mais aussi unités de production de ouate de cellulose et autres isolants à fibre végétale. Un appel à projet lancé fin 2009 a reçu de nombreuses réponses. Enfin en développant des formations ad hoc pour que les professionnels assurent des prestations de qualité.
Le conseil régional soutient les associations qui publient un guide régional des professionnels. Renseignements sur www.ecohabitant.fr
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