dimanche 28 février 2010

Inédit : une réunion politique dans une usine




Sylvie Pailler, conseillère municipale de Chauvigny, et colistière de Ségolène Royal, lance une invitation peu commune : un atelier participatif dans une usine.


Symbole d'une campagne pas classique, l'atelier participatif du canton de Chauvigny aura lieu le jeudi 4 mars dans l'usine d'Eco&Mobilité, zone d'activité du Peuron. A partir de 18h, chacun pourra visiter cette PME qui a été à la pointe du projet "véhicule électrique régional" lancé par la Présidente de Région le 15 janvier 2008.


Le chef d'entreprise Eric Llinares, et son fils Oscar, ont conçu et développé toute une gamme de véhicules électriques, le Pélican (véhicule de voirie), la Simplicity (petite 4 places), le Simply Up (pick up utilitaire), notamment. Les deux premiers sont actuellement en production sur les chaines d'Heuliez.


L'occasion de parler politique autrement : toucher du doigt les enjeux et le potentiel de la croissance verte, dont Ségolène Royal a fait l'axe stratégique principal du développement économique du Poitou-Charentes. 18h : visite de l'entreprise. 20h : débat avec Jean-Michel Clément, député, Eric Llinares, chef de l'entreprise, et les candidat(e)s aux élections régionales notamment Sylvie Pailler, Reine-Marie Delage-Waszac et votre serviteur.

A ne pas manquer !


mercredi 24 février 2010

Isoler son logement : un geste simple à généraliser



Colette et Jean-François Larrouy habitent rue de Bel Air à Poitiers. Ils viennent d'investir 15.000 € pour isoler leur pavillon et l'équiper d'une ventilation double flux. Gain d'énergie attendu : 50 %.

C'est ce geste là que le Conseil Régional entend généraliser. D'abord en créant les conditions financières favorables : le crédit à taux zéro "énergie verte" proposé par la Région via le Crédit Mutuel et le Crédit Agricole favorise ce financement pour les ménages moyens et modestes. Ensuite en soutenant la filière : installateurs, mais aussi unités de production de ouate de cellulose et autres isolants à fibre végétale. Un appel à projet lancé fin 2009 a reçu de nombreuses réponses. Enfin en développant des formations ad hoc pour que les professionnels assurent des prestations de qualité.

Le conseil régional soutient les associations qui publient un guide régional des professionnels. Renseignements sur www.ecohabitant.fr

dimanche 7 février 2010

La reconquête des friches industrielles, symbole social et impératif écologique


La décision du Conseil Régional de se porter acquéreur du site de New Fabris, à Châtellerault, suscite un débat. Faut-il reconstruire là ou ailleurs ? Rénover l'existant coûte parfois plus cher que de faire du neuf, mais il ne faut pas oublier la charge symbolique des friches industrielles ni les problèmes que pose l'étalement infini des zones d'activités.

Jean-Louis Frot, premier vice président du conseil général de Charente-Maritime, l'a lui même souligné le 5 février : pour la ville de Rochefort, la reconquête du site abandonné par Zodiac a été une priorité commune à toutes les collectivités, toutes tendances confondues. La renaissance d'une activité sur un site délaissé est à la fois un réconfort pour les salariés victimes des plans sociaux, un espoir pour tous les travailleurs du bassin, et aussi un geste fort pour l'image industrielle de la ville-port multiséculaire.

Laisser à l'abandon 7 hectares au coeur de la zone Nord de Châtellerault serait un signe de déclin et de découragement. Le Conseil Régional promeut une mutation industrielle, une conversion des entreprises vers des productions propres de produits écologiques. De nouveaux marchés s'ouvrent. Des innovateurs viennent s'installer en Poitou-Charentes. Il faut qu'ils trouvent chez nous des lieux porteurs d'image. La transformation du site Fabris en Nouvelle Fabrique Ecologique est un signal extraordinaire.

C'est pourquoi Solaire Direct s'intéresse au site et envisage d'y installer une centrale de production d'électricité photovoltaïque, ainsi qu'un centre de formation pour les nouveaux métiers du solaire.

Le site Fabris est pollué. Et alors ? C'est l'honneur de notre génération que de ne pas laisser aux suivants la charge de la dépollution. Et peut-on continuer à étaler à l'infini les zones d'activités au détriment des terres naturelles et agricoles ?

Ce n'est pas une première en Poitou-Charentes : la ville de Thouars, par exemple, a bâti un projet très ambitieux autour de la reconquête d'un ancien établissement de matériel militaire. La dépollution n'est pas simple, et l'Etat s'est fait un peu tirer l'oreille pour prendre ses responsabilités à cet égard, mais au bout du compte, la ville de Thouars espère à moyen terme devenir "autosuffisante" en énergie grâce à une centrale photovoltaïque, des éoliennes et aussi une usine de méthanisation des déchets organiques agricoles et industriels.